09/08/1974 Reims – PSG
STADE DE REIMS – PARIS SG 6-1 (2-1)
Carlos Bianchi, bourreau du PSG de Jacki Novi
vendredi 9 août 1974
Championnat (2ème)
Lieu du match : Auguste Delaune (Reims) (14894 spectateurs)
Arbitre : Robert Frauciel
Composition de l’équipe : Jacky Planchard, Louis Cardiet, Jacky Novi, Eric Renaut, Denis Bauda, Jean Deloffre, Jacques Laposte, Jean-Pierre Dogliani, Christian André, François M’Pelé, Mustapha Dahleb.
Capitaine : Jean-Pierre Dogliani
Entraîneur : Just Fontaine/Robert Vicot
Buts : François M’Pelé (16) pour le PSG, Carlos Bianchi (24) Carlos Bianchi (38) Carlos Bianchi (46) Carlos Bianchi (52) Carlos Bianchi (65) Carlos Bianchi (69) pour Reims
Dahleb dispute son premier match officiel avec le PSG mais Pantelic (blessé au genou) et Floch (convalescence) sont absents. Les parisiens débutent bien et ouvrent la marque par M’Pelé suite à un centre parfait de Dogliani (16). Malheureusement, la suite du match est un cauchemar pour la défense du PSG qui encaisse dix buts (six validés, quatre annulés pour hors-jeu). Le rémois Carlos Bianchi marque deux fois avant la pause (24 et 38) sur des erreurs défensives et une défense en ligne bien mal assimilée. Après la pause, M’Pelé tire sur le poteau (46) et rate la balle d’égalisation. C’est le tournant du match. La suite de la rencontre se résume à un festival du rémois Carlos Bianchi, auteur de quatre buts de son équipe (46, 52, 65, 69), ce qui porte son total sur la rencontre à six ! C’est la deuxième fois en trente ans (Keita avait fait aussi bien avec Saint-Etienne en 1971) qu’un joueur réussit cet exploit. Pour Jacky Planchart, le gardien remplacant, les matchs contre Reims se suivent et se ressemblent : il a encaissé… vingt buts en quatre rencontres face aux rémois (sept en Coupe de France et sept en amical la saison dernière). La défense en ligne chère à Fontaine n’est pas encore une réussite mais l’entraîneur parisien reste inflexible : « Il n’est pas question de revenir sur notre système de jeu. Mes joueurs ont joué avec la peur au ventre, c’est l’unique raison de cette défaite. »
