PSG-Marseille, mémoire de clasicos (1990-2000)

Fournier-Ravanelli pur résumé l'amitié entre Parisiens et Marseillais...

Fournier-Ravanelli pur résumé l’amitié entre Parisiens et Marseillais…

Chapitre 3 de notre dossier spécial PSG-OM, avec un retour sur les « clasicos » des années 1990.

Le PSG monte en puissance avec l’arrivée de Canal Plus en 1991 et devient le rival attitré de l’OM, les anciens joueurs parisiens* n’avaient pas particulièrement apprécié cette période où tous les coups semblaient permis !

Antoine Kombouaré, Alain Roche, Raï et Marco Simone (ré)ouvrent la boite à souvenirs…

le clash PSG-OM en 1992...

le clash PSG-OM en 1992…

Antoine Kombouaré, défenseur du PSG de 1990 à 1995, puis entraîneur de 2009 à 2011 : « Je n’ai pas apprécié la rivalité entre le PSG et l’OM et l’ambiance autour du match au Parc des Princes (0-1, le 18/12/1992). Pour moi, le football, c’est un jeu. A cette époque, la rivalité entre les deux équipes lors des clasicos prenait le dessus, que ce soit sur le terrain ou en dehors, il y avait une tension extrême. Je préfère que le football soit vécu comme une fête plus que comme un combat ».

Roche attrapé par Blondeau...

Roche attrapé par Blondeau…

Alain Roche, défenseur du PSG de 1992 à 1998 : « En 1/2 finale de la Coupe de France au Parc des Princes, on avait enfin battu Marseille (2-0, le 11/04/1995) puis on avait remporté le trophée quelques semaines plus tard. Les Marseillais, ils étaient quand même en seconde division à l’époque ! On ne s’était pas s’enflammer même si à titre personnel,  je n’avais jamais gagné face à l’OM en championnat. Alors cette fois ci, ça faisait du bien…  »

Raï en duel de la tête avec un Marseillais

Raï en duel de la tête avec un Marseillais

 

Raï, milieu de terrain de 1992 à 1998 : « On avait bien démarré la saison et le championnat, mais on a accusé le coup après le match houleux au Parc des Princes et la défaite contre l’OM (1-2, le 09/11/1997) avec l’affaire du penalty sifflé pour une faute inexistante sur l’attaquant italien de l’OM, Fabrizio Ravanelli. Ce clasico nous a fait très mal, on a pris un gros coup sur la tête ».

Simone face à Blanc et Luccin

Simone face à Blanc et Luccin

Marco Simone, attaquant de 1997 à 1999 : « Le 4 mai 1999, on a connu l’un de nos seuls moments heureux de la saison, avec une victoire face à Marseille en championnat au Parc des Princes (2/1). On a fait un super match, et en plus j’ai marqué ! Cela n’a pas sauvé notre saison, mais on a donné de l’émotion et du plaisir à notre public qui en avait bien besoin. Sur ce match, il faut aussi féliciter notre entraîneur Philippe Bergeroo qui a tenté un joli coup tactique en me replaçant en milieu offensif, un poste que j’ai occupé dans ma jeune carrière avant de me fixer en attaque ».

*Extraits du livre « Témoignagnes, 40 stars pour 40 ans de passion » (2010, édition Higo et Cie) coécrit avec Bruno Salomon