8 mai 1996, 20 ans après… J-29

J-29, Paris débarque à Nice

J-29, Paris débarque à Nice

20 ans déjà…

Le 8 mai 1996, le PSG remportait à Bruxelles la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe face au Rapid Vienne en finale sur le score de 1-0.

Nous avons décidé de vous présenter ce succès historique en vous faisant revivre les 40 derniers jours avant la finale…

Douzième épisode, le 9 avril 1996, Paris est à Nice pour affronter les Aiglons.

Le PSG a quitté paris et Luis Fernandez fait grise mine… Après les absences sur blessure de Raï et Loko, c’est au tour du Petit Prince du stade du Ray de déclarer forfait : Daniel Bravo, qui souffre d’un point de contracture aux ischio-jambiers.

Une décision pour le préserver pour la fin de la saison : « cela peut guérir en quatre ou cinq jours, mais il y a aussi le risque de me faire un claquage. » Bravo espère être opérationnel pour le retour face à La Corogne.

Pour ce match capital en championnat, Luis Fernandez aligne une équipe plutôt défensive, avec la doublette Dely Valdes-Nouma en pointe et Djorkaeff en soutien. Le « Snake », sauveur de Paris en Coupe d’Europe en Espagne, sera aligné d’entrée de jeu, enfin une bonne nouvelle pour l’entraîneur parisien.

Dely Valdes, toujours inefficace à Nice...

Dely Valdes, toujours inefficace à Nice…

Le PSG débute prudemment la rencontre puis accélère juste avant la mi-temps : NGotty tente sa chance de loin (42), Nouma frappe de la tête au dessus du cadre (43) puis Dely Valdes tire à côté du but (45). Paris poursuit sur sa lancée après la pause, Fournier frappe au ras du poteau (47) puis un tir de Nouma est détourné par Letizi (53). Allou remplace Llacer (59), il donne une allure plus offensive au PSG et l’ouverture du score survient quelques minutes plus tard : Djorkaeff récupère un ballon mal dégagée par les Niçois et trompe Letizi d’une frappe à ras de terre (65).

La victoire semble assurée lorsque Chaouch profite d’une hésitation de Le Guen pour égaliser d’un tir croisé (80). Tout est à refaire, Paris pousse pour reprendre l’avantage. Il ne reste que quelques secondes lorsque Djorkaeff trouve Le Guen qui s’engage et marque d’une frappe en force (89). Succès précieux et difficile pour Paris et soulagement pour Fernandez : « C’est une victoire importante que nous avons remporté dans la douleur. Nous avons su trouver les ressources pour l’emporter, nous restons dans la course. Le contrat est donc rempli ».