08/12/1979 Marseille-PSG

PSG 1972

OLYMPIQUE MARSEILLE – PARIS SG 0-2 (0-0)

samedi 8 décembre 1979

Championnat (20ème)

Lieu du match : Vélodrome (Marseille) (5556 spectateurs)

Arbitre : Michel Vautrot

Composition de l’équipe : Dominique Baratelli, Jean-Marc Pilorget, Thierry Morin, Eric Renaut, Antoine Garceran, Jean-Claude Lemoult, Dominique Bathenay, Mustapha Dahleb, Sarr Boubacar, Jean-François Beltramini, Philippe Col.
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Georges Peyroche

Buts : Sarr Boubacar (46) Jean-François Beltramini (88) pour PSG

Remplacement : Gilles Cardinet pour Antoine Garceran (14)

Col est titulaire en attaque après son but face à Metz,  Cardinet et Abel sont remplaçants. L’OM, 19ème du championnat et abandonné par son public (5.556 spectateurs payants !), se bat désespérément pour sauver sa place en première division et la rencontre débute sur un rythme « musclé » : Garceran doit quitter la pelouse (fracture ouverte du péroné, 14). Le jeu est très décousu, Baratelli s’interpose sur une tentative de Linderoth (19) puis Buigues marque un but refusé pour une faute de main. Bien mal acquis ne profite jamais : le Marseillais se blesse à l’omoplate et devra abandonner ses coéquipiers après la pause… En seconde période, Paris accélère et l’ancien attaquant de l’OM Boubacar ouvre le score sur un service millimétré de Bathenay (47). Marseille ne reviendra plus malgré un penalty réclamé pour une faute de main involontaire de Morin (71). Mieux, le PSG marque un second but sur un lob lointain de Beltramini (88) qui enfonce un peu plus l’OM, en route vers la seconde division. La fin de rencontre est gâchée par la blessure de Pilorget (enfoncement de la pommette), qui rejoint l’infirmerie du PSG (Huck, Alves, Bureau, Fernandez, Armando Bianchi et Garceran !). Le PSG est cinquième du championnat (son meilleur classement depuis son premier match en première division et une victoire à Sochaux… au mois d’août 1974 !) et Peyroche découvre l’ambition : « Avec le retour prochain d’Alves, le PSG sera à même de jouer un rôle éminent dans la compétition et nous pouvons nourrir quelques espoirs. Mais nous n’en sommes pas là. Chaque chose en son temps. »