21/04/1978 PSG-Lens

PARIS SG – RC LENS 2-1 (0-0)

le programme du match

le programme du match

vendredi 21 avril 1978

Championnat (35ème)

Lieu du match : Parc des Princes (11241 spectateurs)

Arbitre : Michel Vautrot

Composition de l’équipe : Daniel Bernard, Jean-Marc Pilorget, Pierre Bajoc, Eric Renaut, Philippe Jean, Jean-Claude Lemoult, Jean-Pierre Adams, François M’Pelé, Philippe Redon, Carlos Bianchi, François Brisson.
Capitaine : François M’Pelé
Entraîneur : Jean-Michel Larqué

Buts : Jean-Pierre Adams (54) François M’Pelé (72) pour le PSG, Didier Six (77) pour Lens

le but de la tête signé Adams

Adams plus haut que Bianchi

Un seul objectif pour le PSG : permettre à Carlos Bianchi d’augmenter son capital but (33 réalisations) et remporter le soulier d’or du meilleur buteur européen. Le match est dramatique pour les lensois, héros européens au début de la saison après leur victoire face au Lazio de Rome (6-0), en position de relégables six mois plus tard… La première période est décevante : les parisiens manquent de motivation et les nordistes jouent « la peur au ventre ».  François Brisson, seul face au gardien lensois, se croit hors-jeu et se fait finalement subtiliser le ballon (6), Adams s’écroule dans la surface sans intervention de l’arbitre (26), ce dernier refuse par la suite un but à Carlos Bianchi pour une position de hors-jeu (34) : on s’ennuie ferme au Parc… Paris revient avec des meilleures intentions après la pause : Lemoult tire sur le poteau (49) puis Adams ouvre le score sur un exploit personnel : il transperce la défense lensoise qui jouait le hors-jeu et n’a aucune peine à tromper le gardien nordiste, Dominique Leclerc (54). Sur un corner, Leclercq est devancé par un défenseur qui dévie vers M’Pelé. Le Parisien n’a plus qu’à pousser le ballon de la tête dans le but vide (72). La réaction des Nordistes est immédiate : Six réduit le score (77) puis rate la balle d’égalisation et Lens n’évitera pas la descente en seconde division… Larqué est satisfait par ce succès : « C’est une victoire méritée dans des conditions délicates pour notre adversaire. »