Debbah James

James Debbah

James Debbah

Au début de sa carrière, James Debbah était plus populaire que George Weah au Libéria. C’est difficile à croire mais à Monrovia, celui que l’on surnommait affectueusement “Salansa” (le silencieux) était idolâtré comme un dieu, un dieu sans royaume… De ses débuts au Mighty Barolle à Monrovia à sa fin de carrière en Indonésie, Debbah a traîné la réputation d’un joueur talentueux, mais trop irrégulier pour s’imposer au plus haut niveau. Habitué du Championnat de France (il a porté les couleurs de Monaco, Lyon et Nice) il signe au PSG à la fin de l’année 1997 après cinq mois difficiles en Belgique, à Anderlecht. Une erreur de casting pour ce grand serviteur du football au Libéria (72 sélections et 42 buts avec les Lone Stars) qui poursuit sa carrière en Turquie (Ankaragücü), en Grèce (Iraklis Salonique), aux Emirats Arabes Unis (Al-Jazeera Abu Dhabi, 2001-2003) puis à Bahreïn (Al Muharraq Club, 2004) avant de diriger le centre de formation du club qui l’a révélé, l’Union Douala au Cameroun. En 2008, à la surprise générale, James Debbah rechausse les crampons et signe au PKT Bontang, club indonésien. Toujours affuté, Debbah inscrit 13 buts en 2008-2009, avant de raccrocher les crampons, à l’âge de 40 ans. De retour au Libéria, il devient agent de joueurs, reçoit la médaille de l’Ordre du Mérite le 25 juillet 2012 pour sa carrière et s’est porté candidat pour devenir président de la Fédération de football au Libéria lors des élections organisées en 2014.