02/02/1980 Brest-PSG

PSG 1972

STADE BRESTOIS – PARIS SG 0-4 (0-4)

samedi 2 février 1980

Championnat (24ème)

Lieu du match : Francis Le Blé (Brest) (7786 spectateurs)

Arbitre : Jean-Claude Martin

Composition de l’équipe : Dominique Baratelli, Philippe Col, Thierry Morin, Eric Renaut, Didier Toffolo, Jean-Claude Lemoult, Dominique Bathenay, Joao Alves, Gilles Cardinet, Jean-François Beltramini, Mustapha Dahleb.
Capitaine : Dominique Bathenay
Entraîneur : Georges Peyroche

Buts : Mustapha Dahleb (18) Jean-François Beltramini (23) Gilles Cardinet (35) Dominique Bathenay (45) pour PSG

Remplacements : Bernard Bureau pour Gilles Cardinet (77), Carlos Abel Braga pour Jean-Claude Lemoult (81)

Le PSG enregistre le retour de Dahleb qui compense l’absence de Boubacar. Le PSG réussit au cours de la première période un festival offensif face à des Bretons dépassés. Dahleb ouvre le score en reprenant un corner mal repoussé par la défense brestoise (18) puis Beltramini double la mise avec beaucoup de réussite en contrant un dégagement du défenseur Leroux (23). Bathenay gâche une nouvelle occasion de but (30). Un échec sans conséquence,  le jeune Cardinet, la révélation du match, récupère une frappe de Bathenay et marque sans opposition (35). Le calvaire de l’ancien gardien du PSG, Daniel Bernard, n’est pas encore terminé et Bathenay marque le quatrième but parisien dans des circonstances surprenantes : Dahleb frappe un coup-franc dans la lucarne droite mais l’arbitre n’avait pas sifflé et refuse le but. A son tour, Bathenay tente sa chance et trouve la lucarne gauche de l’infortuné Bernard (44). Quelques secondes plus tard, Lemoult expédie une reprise de volée sur le poteau gauche, Dahleb reprend et frappe… sur le poteau droit ! (45). La seconde période se joue sur un rythme moins mouvementé, les Parisiens ralentissent volontairement le jeu et résistent assez facilement aux assauts désordonnés des Brestois. Baratelli est sauvé par Renaut qui détourne in extrémis un ballon en corner (73) et Paris s’impose largement. Peyroche n’en revient pas : « Nous avons réussi une superbe première mi-temps : football collectif, tirs, occasions, buts, tout y était. Les deux dernières minutes précédant le repos, je n’ai par exemple, jamais vu cela ! En seconde période, nous avons joué inévitablement plus déconcentrés, mais notre but n’était pas de ridiculiser notre adversaire. »