18/03/1972 PSG – Nîmes

PSG_1970-1972

PARIS SG – NIMES OLYMPIQUE 1-1 (0-1)

samedi 18 mars 1972

Championnat (27ème)

Lieu du match : stade Jean Bouin (11097 spectateurs)

Arbitre : Robert Wurtz

Composition de l’équipe : Guy Delhumeau, Daniel Solas, Jean Djorkaeff, Jean-Paul Rostagni, Roland Mitoraj, Sylvain Leandri, Jacques Rémond, Jean-Louis Leonetti, Michel Prost, Bernard Guignedoux, Jean-Claude Bras.
Capitaine : Jean Djorkaeff
Entraîneur : Pierre Phelipon

Buts : Bernard Guignedoux (81) pour le PSG, Jacques Vergnes (13)

Remplacement : Claude Arribas pour Jean-Claude Bras (54)

Un nouvel coup dur côté parisien : Hallet blessé à l’entraînement, sera absent pour environ quinze jours. Il est remplacé par Rémond, le buteur joker de la saison dernière. Le jeune Léandri est titulaire en défense à la place de Destrumelle. Ses deux changements semblent redonner confiance aux Parisiens face aux Nîmois, surprenants seconds du championnat : sur un corner de Rémond, Bras reprend et frappe sur la transversale (1) puis Prost expédie une frappe travaillée de l’extérieur du pied sur le poteau droit (11). La malchance est au rendez-vous lorsque Vergnes marque de la tête et ouvre le score pour les Gardois, un avantage immérité au vue de la première période (13). De plus, Bras a quitté le terrain sur blessure (claquage, 33) remplacé par Arribas. Malgré ses différents soucis, le PSG se révolte après la pause : l’arbitre oublie de siffler un penalty suite à une faute sur Prost (50), le même Prost est à la réception d’un centre d’Arribas, mais sa frappe de la tête frôle le montant (51) puis une nouvelle tentative de Prost est détournée miraculeusement par le gardien Martinelli (60). Les Parisiens ne se découragent pas et sont finalement récompensés : l’inépuisable Prost sauve un ballon apparemment perdu sur l’aile gauche et centre vers Guignedoux. Le joueur parisien dribble deux Nîmois et égalise d’une pichenette à ras-de-terre (81è). Dans la dernière minute du match, l’arbitre, Monsieur Wurtz ne siffle pas lorsque Léandri fauche un Nîmois dans la surface de réparation, provoquant la colère des visiteurs. Ce match nul est un résultat honorable même si Paris avait les moyens de vaincre selon Phelippon : « Je rends hommage à l’ensemble de la formation qui sur le vu du match a joué en équipe désireuse de récolter les points nécessaires à son maintien. Il n’y a pas de secret, seul cet état d’esprit doit nous habiter si nous voulons mener à bien cette saison de transition ».